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Le virologue Muyembe : «la Gombe est l'épicentre du coronavirus au Congo»

Il veut asseoir ses recherches, travaux et communication sur des «évidences scientifiques» et ses «différentes expériences passées».

Le virologue microbiologiste congolais de réputation mondiale, le professeur Jean-Jacques Muyembe Tanfum était mardi fort remonté contre une «communication désastreuse» et «l’absence de responsabilisation» sur la crise du coronavirus au Congo qui donnaient des chiffres autres que ceux avérés de la «Riposte» mise en place la semaine dernière par le Président de la République.

Les médias avaient annoncé «une démission imminente» de ce professeur reconnu à l'échelle planétaire.

Mardi 24 mars, il n'en a finalement rien été.

Après s'être concerté des heures durant avec ses collègues de la Riposte, le microbiologiste s'est contenté d’animer une conférence de presse affirmant avoir reçu «le go» devant témoins du Chef de l'Etat lui-même sur sa mission, assurant devoir travailler sur des «évidences scientifiques» et sur ses «différentes expériences passées» qui lui ont permis de gagner plusieurs combats notamment contre la fièvre à virus Ebola.

Il veut donner des informations qui ne «cherchent pas à créer la panique au sein de la population congolaise» déclarant qu'à ce jour, le Congo compte 45 cas confirmés dont 3 décès et qu'il s'agit de personnes dont l'âge va de 31 à 50 ans, que ces personnes sont majoritairement issues de la commune de la Gombe suivie de celle de Kintambo puis de celle de Kinshasa.

Le plus fort taux de ces personnes sont des hommes, le reste constitué de femmes.

«Toutes les autres communes de la Capitale sont au vert». a déclaré le virologue congolais.

Les premiers cas déclarés sont des Congolais et des expatriés ayant séjourné en Europe et aux Etats-Unis, qui ont des parents, des conjoints et des enfants dans la capitale qu'ils ont contaminés.

Du coup, chaque jour qui passe, le COVID-19 fait des ravages dans la Capitale Kinshasa en contaminant «des autochtones».

La Riposte travaille à «stopper l'extension du virus vers d'autres communes de la Capitale et empêcher que le virus n’aille dans d'autres provinces à ce jour épargnées».

Le virologue estime que la fermeture des frontières a bloqué l'entrée de nouveaux cas.

Il dément la communication qui faisait état des cas de contamination enregistrés dans la province du Haut-Katanga.


KENDELE KANGA.

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